Bon une fois la face avant démontée, je dois m'occuper en priorité de toute la partie avant.
Donc dans l'ordre :
- Entourage de clignotant
- Coins ou vient fixer la jupe avant et l'aile (à coté du longeron)
- Arrête supérieur de la joue d'aile, sur laquelle vienne poser les ailes
- Tablier moteur, partie supérieur, là ou se trouve la tôle du bac de ventilation
- Fixation système d'essuie-glace
- Fixation charnière de capot côté conducteur
- Baie de pare brise coté intérieur
- Montant de porte à l'endroit où vient fixer l'arrière de l'aile (côté passager)
Je précise que n'ayant pas de donneuse d'organe, toutes les tôles qui ont été remplacée sont formée à la main par mes soins, à partir de tôle en acier.
Entourage de clignotantAprès avoir démonter les ailes pour la première fois, c'est un vrai cauchemars, il y a tellement de mastic monté d'origine qu'on peut tout juste pas s'attendre à ça...

enfin bon c'est pas dramatique mais ça choque... J'ai pas de photo avec l'élément monté sur la voiture, mais après découpe ça donne ça
Côté conducteur

Côté passager

Je passe direct à la réparation effectuée, car j'ai perdu une série de photos
Côté conducteur

Côté passager

J'ai fais de mon mieux pour garder un maximum la ligne d'origine des pièces, mais vu l'état de décomposition avancée, c'était dur à imaginer ce qui n'existait plus...
Je n'ai pas beaucoup de notions en déformation de tôle, mais le résultat me plait, et ça joint parfaitement avec la face avant, comme à l'origine.
Coins ou vient fixer la jupe avant et l'aile (à coté du longeron)Après ça je décide de m'occuper du bas de la joue d'aile, là ou s'accumule la boue, la tôle est toujours présente en partie, mais très fine et friable, donc j'hésite même pas, je découpe pour retrouver un semblant de tôle neuve.
Voilà les anciennes tôles découpées :
Coté conducteur

La forme étant assez complexe, je décide de la faire en 2 parties comme voici

Après soudure et meulage préliminaire

Je fais la même opération pour le côté passager, la pièce est quasi identique... et j'en profite pour giclé une couche de peinture zinc alu, pour éviter l'oxydation pendant le temps de la restauration. Et c'est une peinture conductrice qui permet de souder sans problème

Après un séchage d'environ 30 min, on passe à la soudure sur la caisse, préalablement je ponce les tôles à souder sur environ 1 à 2cm autour de la soudure, pour éviter que la peinture ne brule, et ne remplisse plus son rôle de protection, car oui ça chauffe pas mal localement.
Côté conducteur

Côté passager

Après meulage

Là je nettoie toute la soudure pour éliminer le maximum de résidu, et je ponce assez grossièrement pour que la couche de protection accroche bien, ensuite dégraissage et je remet un coup de zinc/alu.

Une fois que c fait j'vérifier que la face avant se remonte bien, et tout effectivement tout se monte sans tension, au millimètre près, assez content du coup
Arrête supérieur de la joue d'aile, sur laquelle vienne poser les ailesAvec le temps l'humidité s'accumule entre le joints (mastic souple) monté d'usine pour coller l'aile sur la joue d'aile... l'aile faisant aussi office de gouttière pour l'évacuation de l'eau, l'eau stagnante est très mauvaise pour la carrosserie... bref du coup en dessous c pourri quoi
Mais bon c'est pas ça qui m'arrête, du coup je sors ma meule à disque, je trace, et je tronçonne avec délicatesse

Comme je vois que ça se propage vraiment très loin je décide de dépointer la tôle du bac de ventilation (compartiment ou se trouve le moteur d'essuie-glace), n'étant toujours pas au bout de mes peines je décide de dépointer également tout le bas de la baie de pare-brise... hé oui pas le choix (y a plein d'autres raisons qui m'on pousser à ôter ce morceau)
Du coup là j'en ai profité pour changer l'arrête complète du haut de la joue d'aile, conducteur et passager, l'état de décomposition et quasi identique donc je réfléchi pas trop...
Côté Conducteur
Morceau dans le contexte avec a côté le détail des sections rouillées

Côté passager

La couleur grise c'est la fameuse peinture Zinc/alu que j'ai mis après avoir décapé entièrement la joue d'aile, pour stopper la progression de la corrosion, si on regarde bien, on voit que la tôle est piquée sur tout le haut de cette arrête... C'est le genre de rouille qui même traitée ressort peu de temps après..

pour pas prendre de risque et pas trop affaiblir la structure de la coque, je change le morceau en visant plus large que juste l'endroit en question.

Avec les deux côtés coupé ça donne ça :

En démontant ces deux portions d'arrête je découvre que les dômes d'amortisseur sont légèrement attaqué, donc j'opère directement avant de refermer...

Je reprotège directement

J'peux commencer à former les tôles de réparation, donc toujours le même procédé, je fait un chablons pour l'ébauche de ma nouvelle pièce et je la paufine au fur et a mesure que je la forme, C rare d'arriver à la perfection du premier coup, mais plus j'en fais plus c facile
La première est déjà formée, sa soeur quasi symétrique est sous forme de feuille déjà découpée. A côté une vue avec l'ancienne tôle.

Ici une vue de la pièce finie, et l'autre à moitié formée. A côté on devine le profil de la pièce, qui est carément merdique à faire

Maintenant on peut passer à l'étape protection et ensuite soudure sur la bête...

Par contre ici je n'ai pas utiliser la technique de soudure par point comme monté d'usine pour joindre le nouveau morceau avec le dôme de suspension, j'ai simplement pointer à travers la nouvelle tôle, je crois que cette technique s'appelle le soyage... n'étant pas équipé et un peu bloqué, pas trop eu le choix. Je me demande ce que ça vaut sur le long terme, je pense qu'il faut avant tout bien protéger pour rendre toute la région étanche et éviter les infiltrations...
La suite arrivera ces prochains jours

dodo d'abord...